Réflexion sur moi même...
Torture
Aujourd'hui m'est arrivé ce qui arrive souvent....
Une torture mentale que je suis le seul à m'infliger,
Mon coté féminin exacerbé ressortant,
Je pense, je réfléchi, je me perd dans mes pensées...
D'un coup une certitude, l'instant d'après c'est le flou complet,
Pouvoir s'en tenir à une telle résolution paraissait si simplet ,
Savoir si j'étais faible, sans amour propre et sans fierté...
Comme toujours cela concerne le sexe opposé,
Le sexe faible c'est ainsi qu'on l'appel,
Pourtant pour moi les femmes prennent des allures d'épouvantails.
Piétiné, enterré , c 'est sûre elles ont bien fait leur travail,
Jamais je n'aurait du ne serait ce qu'essayé de leur pardonner!
La meilleure solution paraissait claire, il fallait s'isoler,
Tranquille, sans contraintes, mais aussi sans amour en contrepartie.
Mais que peut-il bien se passer à l'intérieur de mon crane, Quelle folie?
Suis-je suffisamment stupide pour replonger, moi qui était si catégorique...
La rencontre dernière de femmes exceptionnelles m'a rendu si euphorique,
Éloignant de ma tête ces idées misogynes et caricaturales...
Mais semant un doute, aggravant mon état mental!!!
Les femmes qui m'ont mis dans cet état n'étaient-elles pas comme celles-la?!
Cet être qui n'est homme que de nom... Ce moi détestable en soi,
Brisé et pourtant debout, cachant sa tristesse derrière son sourire,
Amer au point d'en devenir blessant ,aigri mais avec tant d'amour à revendre...
Nier la réalité serait une erreur, j'ai envi d'aimer et d'être aimé à nouveau quitte à souffrir.
C'est là que l'histoire se corse... vous allez vite comprendre,
Un profond dilemme s'étend de ma tête à mon cœur...
C'est la tête qui choisi mais le cœur qui réagit, horreur,
Qu'en était-t-il donc ce matin de mes belles paroles sur le célibat,
Sur le bonheur d'être seul... de n'avoir à s'occuper que de soi...
La journée passe, je sens venir cette indéniable envie de ne pas rester seul plus longtemps,
De redevenir comme ce jeune idéaliste que j étais à 20 ans...
Et quand arriva le soir, alors que tout ce remue-ménage intellectuel cesse enfin,
pour laissé place à la détente, au repos salvateur et serein,
Au détour de quelques pages, quelques lignes lus, quelques images,
Le poignard revient se planté dans mon sein, mais à cette heure, je me fige,
Mon cerveau met du temps avant de réaliser que ce que venait de provoqué mon cœur,
La réouverture de cette douleur.... me replonge dans mon problème...
Trahisons, mensonges, confiance bafouée, je retombe dans mon passé en pleure,
Amorphe et spectateur de mon déclin, il faut une fois de plus se rendre a l'évidence,
Je ne peux me permettre de retourner dans ces basfonds,
Et pour ce en revenir à l'unique et seule conclusion :
Je peux vivre joyeux et maitre de mon destin,
Même si cela signifie rester seul à jamais, incomplet!
A quoi cela m'a t-il servi d'y penser... je suis comme je suis, moi, l'incomplet.